Pourquoi
rouler en LAVERDA?
La question mérite d'être posée et surtout je vais tâcher
d'y répondre!
C'est vrai, la moto n'est malheureusement plus fabriquée
aujourd'hui, on ne trouve pas facilement de pièces détachées, d'ailleurs on
en voit peu circuler sur les routes.
C'est précisément ce que je recherche: j'aime rouler
différent, c'est à dire rouler sur une moto peu banale, qui ne soit pas
produite en grande série!
Par ailleurs, avec l'arrêt de la production et l'absence de
service après-vente, on peut trouver sur le marché de l'occasion des 650 ou
des 750 récentes en très bon état et à un prix abordable.
Les LAVERDA produites à ZANE (les 650 paraît-il et les premiers
modèles de 750) souffriraient de défauts notoires (Cf la rubrique traitant
des LAVERDA de ZANE sur le site LAVERDAMANIA).
Elles manqueraient de
fiabilité, bref elles peuvent vous laisser sur le bord de la route à tout
instant (alors prenez une bonne assistance lors de la souscription de votre
contrat d'assurance!)
C'est vrai qu'elles souffrent de symptômes électriques
divers et qu'il ne vaut mieux pas lésiner sur l'achat d'une bonne batterie
ainsi que sur son entretien (état de charge optimal) pour éviter de mauvaise
surprises.
Elles ne peuvent rivaliser en terme de puissance pure avec les
sportives japonaises de cylindrée comparable. Soit, mais elles n'ont pas à rougir en matière d'équipements
(fourche inversée et amortisseur PAIOLI, jantes en alliage MARCHESINI, freins BREMBO, silencieux
TERMIGNONI carbone) et en terme de fabrication (qualité de fonderie et de
soudure, cadre périmétrique en alliage profilé extrudé, visserie hexacave inox etc...)
Et j'ajouterais en prime
le style italien exclusif, le charme du bicylindre
parallèle quasi vertical très dynamique, les bonnes vibrations
distillées par un échappement aux sonorités envoûtantes, un couple présent à
partir de 4.000 tours et vraiment copieux au-delà de 6.000 tours, le tout
sur une partie cycle homogène, avec une tenue de route et un freinage
au-dessus de tout soupçon!